L'observatoire fait 2,50m par 2,50m. Au final, c'est assez grand pour tourner autour du télescope mais il faut résister à la tentation d'entasser d'autres objets...
A l'intérieur, le pilier en béton support de la monture est la première chose que j'ai construite : il descend à 1m dans le sol et est indépendant du plancher pour éviter les vibrations.
Sur le pilier, une monture Gemini G41 importée de Hongrie en 2006 : un peu bruyante mais robuste avec une très faible erreur périodique.
Sur la monture, mon vieux Schmitt Cassegrain Meade LX100 254mm ouvert à f/D6,3 : acheté en 1992 et prédecesseur du bien connu LX200. Depuis 2006, je l'ai enlevé de sa fourche pour l'installer sur la monture Gemini : incomparablement mieux en stabilité et précision.
En parallèle du télescope, une petite lunette William Optics de 90mm d'un excellent rapport qualité prix.
Et bien sûr une caméra CCD que j'installe sur la lunette ou le télescope en fonction de la cible choisie. J'ai choisi une Starlight XPress SXV-M7, caméra anglaise, qui a comme caractéristique d'avoir un petit capteur N&B 752x580 (moins de 400 000 pixels à l'heure où on parle plutôt en millions de pixels !) mais avec un très faible courant d'obscurité.
L'observatoire est alimenté en électricité avec un câble tiré depuis la maison.
Ah oui, j'ai oublié de préciser que la maison est à côté ce qui procure l'avantage indéniable de pouvoir aller de temps en temps prendre une boisson chaude, ou de commencer et arrêter très rapidement une observation en fonction de la météo.
Sur la photo à gauche, il y a un autre instrument qui, bien qu'étant le plus gros, est celui que je peux transporter : un dobson Obsession 15" (380mm) que j'ai importé des USA en 1999.